mardi 2 novembre 2010

Bye Bye Asia

Mardi 23 novembre 2010, il est 8h24 à Bankok. A Sierre, c'est le moment fort de la St-Catherine, ici je suis tranquillement installé sur une terrasse de Kao San Road. A 17h25, je m'envolerai vers Sydney mais avant ça, je vais quand même prendre un peu de temps pour revenir sur ces 2 derniers mois.

Vietnam

On est arrivé début octobre à Ho Chi Minh City, anciennement appelée Saigon. Une ville colorée, où le sooter ou plutôt « Motobike » est le roi et où il possible de manger du vrai pain. La colonisation française a en effet laissé des traces, autant dans la gastronomie que dans l'architecture de certain bâtiments.

La guerre du vietnam qui s'est terminée il y moins de 35 ans, est aujourd'hui l'activité touristique numéro 1: Musée de la guerre, les tunnels utilisés par les vietcong à Cu Chi... Les horreurs de cette guerre paraissent bien loin aujourd'hui, surtout quand un vétéran vous décrit ses exploits militaires, le sourire jusqu'aux oreilles...

Pour la suite, on décide de se passer des services des innombrables agence de voyage de la ville, plus on avance dans ce voyage, moins on supporte nos semblables occidentaux. C'est donc en bus, mini-bus, scooter et bateau qu'on traverse le delta du Mekong pour s'en mettre plein les yeux. On n'oubliera jamais un trajet de plusieurs heures entassés dans un mini-bus avec un carton de poisson dégoulinant sous nos pieds ;)

Cambodge

Pour se rendre à Phnom Penh, on a pris un bateau lent depuis la ville frontière de Chau Doc. On a eu tout le temps d'apprécier les rives du Mekong et de noter les différences ethniques et architecturaux entre ces 2 pays. "Same same but different" comme ils aiment à le rappeler.

Dans la capitale, on est contraint d'utiliser la voie obscure pour obtenir mon visa thaïlandais dans les délais. Confier un passeport à un inconnu pendant 24 heures, c'est pas rassurant. Mais au final, on a obtenu le visa (2 mois) et on a découvert la sympathie des cambodgiens lorsque notre ami fraudeur nous a emmené au restaurant pour souper. Durant ce séjour chez les Khmères, les rencontres amicales (sans arrière-pensée commerciale) ont été fréquentes et on a particulièrement apprécié.

Le trek de 3 jours dans la jungle du Ratankiri restera un excellent souvenir. Nan, un gars du coin (et le seul au monde qui fantasme sur Monica Lewinski), nous a guidé dans le parc national situé à la frontière avec le Laos. La première nuit, on a dormi dans la maison d'un chef de village tribale. Une nuit courte et mouvementée entre les bruits de la jungle et la mère de famille qui parlais pendant son sommeil. Le lendemain un des fils du chef nous accompagne pour la suite du trek. Une journée au milieu d'arbres majestueux, de chute d'eau, de chants d'oiseau, de cris de... on sais pas, de transpiration, de sangsues, bref le pied quoi. La deuxième nuit s'est bien passée, excepté le moment de frayeur lorsque, vers 2 heures du matin, on s'est fait réveiller par des chasseurs. Mélanie a eu le temps d'imaginer les pires scénarios possibles, pour ma part j'étais trop endormi pour comprendre ce qu'il se passait.

C'est à Siam Reap qu'on dépose nos sacs une dernière fois avant la Thaïlande. On a la chance de loger dans une sympathique auberge tenue par un couple franco-cambodgien. Jean-Baptiste, le patron, nous aide pour l'organisation du séjour et chaque soir, il anime l'apéro où tous les pensionnaires se retrouvent. Spéciale dédicace à Judith et Bertrand, un couple auvergnat bien sympathique. Évidemment les temples d'Angkor sont spectaculaires, rien de tel que le vélo pour se balader au milieu de ces vestiges de l'empire khmère .

Thaïlande

A peine arrivé à Bangkok, qu'on repart pour Chang Mai au nord du pays. Notre ami Ploum (ou Serge mais personne ne l'appelle comme ça) et sa femme nous accueillent. Après avoir vécu 25 ans à Goa, il vit à présent dans un petit village perdu entre Chang Mai et Chang Rai. C'est le seul farang (étranger) du coin et notre séjour dans la région n'a pas passé inaperçu.

Excepté la présence de serpents, scorpions et mille-pattes venimeux autour de la maison, ces 10 jours, ont été géniales. On a redécouvert des plaisirs simples comme faire la cuisine (5 CHF le kg de beef steak ;)), glander devant la télé, avoir une belle chambre douillette,....

La vue depuis la maison de Ploum

Le 29 octobre, dans le taxi qui nous emmène à l'aéroport de Bangkok, notre humeur est aussi maussade que le temps. Bien plus dur que prévu que de se séparer après 5 mois d'aventures à deux. Mélanie s'est envolée pour Brisbane et moi j'ai pris le premier bus, tout penaud, pour descendre dans le sud sur la côte ouest. Arrivé à Kao Lak, le temps est pluvieux et je prends conscience que le voyage ne sera plus le même lorsque je mange mon premier repas seul au restaurant ou quand je me retrouve dans une chambre incroyablement vide. Heureusement une nouvelle activité m'attend: la plongée sous-marine. Le brevet PADI en poche, je vais parcourir plusieurs îles où mes journées sont un mélange de snrokling, plongée, rencontres donc apéro, apéro donc fiesta. Ce séjour aquatique a regonflé mon moral et a confirmé que l'eau est mon élément favori.

Voilà assez blaguer, il est temps de se diriger gentiment vers l'aéroport, demain je serais en Australie ;)

En bonus la photo qui sert à rien :

P.S.: l'album de la Thaïlande suivra rapidement


vendredi 1 octobre 2010

Enfin la mer...

En arrivant à Singapore, on se serait cru dans le film retour vers le futur. Il y a un monde de différence entre l'Inde et cette cité-état. Cette ville est l'une les plus sûre du monde et certainement l'une des plus propre. Dans le guide, on la surnomme la Suisse de l'Asie. Mais c'est bien plus extrême que chez nous. Il y a des règlements pour tout. Interdiction de mâcher du chewing-gum dans le métro, interdiction de jeter un papier, cracher ou écraser une cigarette dans la rue, etc... Bref on y a passer que trois jours et on a pas été particulièrement emballé. Ca manque de charme et par rapport au reste de l'Asie, c'est cher.


Initialement on avait prévu de visiter la Malaisie mais on a finalement changer d'avis et on a opté pour l'Indonésie. Un mois en Indonésie pour enfin profiter des plaisirs de la mer et admirer la beauté des villages, rizières et volcans en traversant les îles de Lombok, Bali et Java.

Un des moments fort de ce séjour a été l'ascension du Rinjani. Un volcan sur l'île de Lombok qui culmine à 3726 mètres. On a eu le plaisir de partager ce trek avec deux français Simon et Sylvain (avec qui ont a voyagé pendant un peu plus d'une semaine), Salomon notre guide et deux jeunes porteurs. Le premier jour, on est parti d'un village à 1000m d'altitude pour grimper sur le bord du cratère à 2300 mètres. Le lendemain, on est parti vers 4 heures du matin pour grimper sur le point le plus haut du cratère et pour y admirer le lever du soleil. On a bien dégusté lors de cette montée nocturne. Une pente raide et sablonneuse, on avance de 2 pas et on recule d'un pas. Mais une fois arrivée au sommet, c'était juste incroyable...


Ensuite, on est redescendu dans le creux du cratère (2000 m) pour manger au bord d'un lac et pour détendre nos muscles en faisant trempette dans des sources d'eaux chaudes. C'est super relaxant, mais qu'est-ce que c'est dur de se remettre en marche pour remonter sur le bord du cratère (2600 m) et entamer la descente jusqu'au camp numéro 2 (2000 m) pour y passer la nuit. Le dernier jour, on est descendu à travers la jungle jusqu'au village de Senaru, une promenade de santé par rapport à la veille.

Enfin, après ces trois jours bien physique, on a posé nos sacs à dos pour une dizaine de jours sur une toute petite île : gili Trawangan. Pour la première fois, on a passé plus de 3 nuits au même endroit. Au programme, repos dans un joli bungalow, snorkelling, bonne bouffe, un peu de vélo et c'est tout... ;)


Bien reposés, on a repris la route à travers Bali où l'on a visité le village d'Ubud et ses alentours à scooter. Sur la route, des rizières d'un vert plus qu'éclatant, l'artisanat locale, des combats de coqs, des temples, de petits villages et des volcans, un régal pour les yeux.


Pour terminer on a dû traverser l'île de Java jusqu'à la capitale Jakarta pour prendre notre vol pour Ho Chi Minh City (Saigon) au Vietnam. Y avait pas de correspondance depuis Bali. Traverser cette longue île en une semaine, c'est beaucoup de train et de bus. Au passage on s'est quand même payé un lever de soleil sur le Bromo (encore un volcan), et on a fait quelques jolies rencontres avec les locaux.


Une petite dernière pour la route, voici sur quoi on peut tomber quand on veut aller se brosser les dents en Indonésie...

jeudi 16 septembre 2010

Incredible India

En arrivant à l'aéroport de Dehli à 3h du matin avec 2 heures de retard, on espérait vraiment que notre contact serait présent, on lui avait confirmer seulement la veille de notre venue (à cause des ces satanés visas) et on ne sait ni où il habite et encore moins à quoi il ressemble. Après la frontière on passe devant un cortège d'indiens qui tiennent des pancartes avec des noms de voyageurs. Pas de Montani ou de Rey... Bon on fait quoi ? On dort un moment à l'aéroport ? Plan B ? On a pas de plan B.. On tente le taxi de nuit pour trouver un hôtel? Et c'est là qu'un type souriant s'approche de nous, il nous a reconnu enfin il a deviné, Ajay Pal.
Après une courte nuit, Ajay nous emmène déjà à travers Dehli pour nous faire découvrir sa ville. Le soir on est invité chez lui pour un délicieux souper préparé par sa femme Anita et animé par son petit bonhomme énergique de 3 ans Pyush. A la fin du repas, on se penche sur une carte de l'Inde et l'itinéraire des trois prochaines semaines se dessine. Un peu plus 6000 kilomètres à travers 5 états, le transsibérien ne nous a pas rassasié de paysages. Dès le lendemain, on attaque notre longue virée en voiture en direction du Rajasthan.


Deux semaines sur les traces des Maharaja et Maharana, qui, avant l'arrivée des anglais régnaient en seigneur sur leurs terres. Ajay connait parfaitement les villes que nous traversons. Il nous propose à chaque fois des hôtels et restaurants en tenant compte de notre budget, il nous amène devant les palais, forts, marchés ou temples qu'on veut visiter, bref il est à notre entière disposition. Un véritable luxe qui nous permet de consacrer tout notre temps aux visites et à la détente.

Entre chaque ville, les nombreuses heures de route nous offrent des scènes insolites, c'est un spectacle permanent. Les paysages qui défilent, les villages que l'on traverse, des véhicules d'une autre époque, des charrettes, des rickshaws ou des bus sur-peuplés, des camions encastrés sur le bord de la route, des conducteurs complètement inconscients, des indiens qui dorment, qui font leurs besoins ou qui se rendent pied-nus vers un lieu sacré, etc... ceci n'est qu'une brève illustration de se qui se passe sur les routes en Inde.

Un des moments les plus marquants a été notre séjour à Varanassi. Des pèlerins de toute l'Inde viennent y réaliser des rituels de purification dans les eaux douteuses du Gange. Sur les gates qui bordent le fleuve, des corps qui viennent eux aussi de tout le pays sont brûlés 24 heures sur 24 dans une ambiance festive. Un drôle de « spectacle » où il est intéressant de voir le rapport qu'ont les indiens avec la mort.

Enfin une petite anecdote pour conclure... Elle s'est déroulée dans la ville d'Orchat où se tenait un festival religieux. Des milliers de personnes venant des villages alentours avaient fait le déplacement. En fin d'après-midi, alors qu'on on est assis sur un petit muret pour admirer le palais de la ville, deux hommes s'approchent de nous timidement. Il nous font comprendre qu'ils aimeraient qu'on prenne une photo d'eux.

Quand on leur montre le résultat sur notre appareil, ils se mettent à rire. Cela a pour effet d'attirer l'attention vers nous. Puis en quelques secondes, des dizaines d'indiens nous encerclent et nous observent sans rien dire ou presque. Certain n'ont peut-être jamais vu d'homme blanc. On essaie de lancer une discussion en anglais mais aucun d'eux n'a l'air de comprendre. Ils nous regardent de la tête aux pieds, certains nous font des sourires. Cet instant a duré peut-être que quelques minutes, mais il a paru bien plus long tant on était mal à l'aise. Des gens continuaient à venir jusqu'à ce qu'on se lève, qu'on les salue et qu'on parte... une expérience aussi étrange qu'inoubliable.


mardi 17 août 2010

Une halte dans l'empire du milieu

On est arrivé à Beijing le vendredi 16 juillet vers minuit à l'hôtel sous la pluie. Un nuit avant notre réservation étant donné qu'on avait prévu de prendre un bus de nuit. L'auberge était complète mais vu l'heure ils ont eu la gentillesse de libérer une chambre destinée au personnel pour qu'on puisse s'y reposer. A peine arrivé que dimanche on rejoint Larissa et Shane de passage pour 2 jours dans la capitale chinoise, pour aller visiter un village dont les maisons ont été conservées depuis l'époque de la dynastie Qing (1644-1911).


Le lundi matin le roi, sa femme et le ptit prince s'en alla trouver l'ambassade indienne pour obtenir un visa. Arrivé devant les imposants grillages de la demeure, on nous explique que les demandes doivent passer par un bureau prévu à cet effet. C'est donc confiant qu'on arrive à ce bureau au dixième étage d'une tour en verre. L'avion est réservé pour le mardi 27 et que ce soit sur le forum ou en chemin, on nous a toujours affirmé que faire un visa en s'y rendant personnellement ne prenait jamais plus de 3-4 jours... 15 minutes plus tard on était en train d'écrire à la main une lettre désespérée expliquant notre situation et s'il était possible d'accélérer la procédure de... 7 jours ouvrables minimum. Triste mine en sortant, faut-il déjà annuler le vol de Mél, déplacer celui de Julien , avertir notre contact à new dehli ? En rentrant on passe devant un coiffeur, Julien a grandement besoin de tailler la haie. Avec les gestes, il essaie d'expliquer qu'il veut un peu plus court. Au fur et à mesure des coups de ciseaux, on se dit ouh la.. ca va être court.. Au final on sait pas pourquoi il n'a pas directement utilisé la tondeuse, Julien ressort avec une coupe qui est un mélange entre celle de Mao et celle d'un officier SS nazi. Un souper douteux dont on ignore encore la composition vient compléter cette journée digne d'une comédie dramatique.

Les jours suivants ont été consacrés à la visite des sites incontournables de la capitale : la place T'en An Men, la cité interdite, le temple du paradis, les parcs et le palais d'été. C'est toujours passionnant de se plonger dans l'histoire d'un pays, d'imaginer la vie en ces temps reculés, même si c'est pas toujours facile de ressentir les vibrations d'un lieu chargé d'histoire quand il est rempli de centaines voire de milliers de touristes chinois. C'était pourtant la basse saison, car en été chaleur est écrasante à Beijing.


Les jours passent et en fin de semaine on rappelle le bureau des demandes de visa. Il nous repasse le même refrain : 7 working days... On contacte directement la personne chargée des visas à l'ambassade et celui-ci après nous avoir sermonné nous dit qu'il fera le nécessaire pour le lundi 26. Cela nous rassure jusqu'à ce qu'on reçoive un mail de sa part se terminant par : « I should try to help you ». (traduction littérale : Je devrais essayer de vous aider ) ...?.!.?.!

Le week-end qui suit sera marqué par une randonnée dégoulinante sur la muraille de Chine. Le ciel n'était pas d'une clarté limpide mais cela n'a rien enlevé au côté grandiose du lieu.


Enfin le lundi, c'est avec fébrilité qu'on a appelé le bureau des visas pour apprendre que nos passeports étaient bel et bien prêts. Yes demain, départ pour l'Inde....


Funny chinese

Un qualificatif nous revient à l'esprit quand on pense au chinois : surprenant. Voici une liste non exhaustive de leurs attitudes marquantes :

  • Les gars qui se baladent avec le marcel remonté, le bidon à l'air, tout juste pas la main dans le slip. A l'aise Blaise.

  • Leur façon extrêmement bruyante et peu ragoutante de racler la gorge lorsqu'ils préparent un mollard. On ne s'y fait pas, pourtant la scène devait se produire au moins 10 fois par jour.

  • Les poses photos vraiment originales que prennent les touristes chinois

  • Quelques accessoires vestimentaires jamais vu auparavant. Par exemple une casquette dont la visière couvre l'ensemble du visage.

  • Leur extrême serviabilité. Ils proposaient spontanément de nous aider, lorsqu'on avait l'air paumé avec notre carte. Une fois une dame a marché avec nous 10 minutes pour nous amené devant l'arrêt de bus que l'on cherchait. On pensait qu'elle allait nous demander de l'argent mais non, une simple bonne action.

  • Leur gentillesse envers les étrangers. Des sourires jusqu'aux oreilles pour un Ni hao (Bonjour) ou un Chié chié(Merci) .

  • Leur attitude dans l'avion. Les hôtesses africaines étaient désespérées par l'attitude des chinois lors des phases de décollage ou d'atterrissage. Comme ils ne comprennent tout simplement rien aux instructions en anglais, ils se levaient, circulaient, ouvraient les compartiments pour bagages à main, un joyeux bordel

Enfin pour terminer, Ajay notre actuel compagnon de route, dit qu'entre professionnels du tourisme en Inde ils les appellent les funny tourist ;)

vendredi 6 août 2010

Fin du transsibérien

Mongolie, du désert à la montagne


Pas facile de faire le tri parmi les innombrables photos prises. Notre tour de 18 jours à travers les steppes a été un plaisir pour les yeux. Les images parleront mieux que les mots alors on va faire court (je sais, c'est facile).


Les 10 premier jours, on a parcouru les steppes et le désert de Gobi à bord d'un mini-van accompagné d'un couple d'Alaska "Larissa et Shane", d'un chauffeur-mécano "Dortcho" et d'une cuisto-guide "Shana". Cela représente de nombreuses heures de routes sur des pistes bosselées, parfois défoncées, des paysages immenses et variés, des nomades habitués à la venue de touristes, de grands et magnifiques troupeaux, de la nourriture très peu variée, des pannes moteur, une chaleur écrasante, un silence total, etc... Bref un mélange riche en sensations..





Après 2 jours de repos dans la charmante ville de Tsetserleg, un autre mini-van nous a emmené sur un plateau à 2000 mètres d'altitude. Au programme, camping, marche, tours à cheval, festival du Nadaam et quelques rencontres sympathiques avec des nomades.






Enfin le trajet vers Beijing ne s'est pas fait avec la ligne internationale traditionnelle du transmongolien... Plus de place, le festival du Nadaam venait juste de se terminer et beaucoup de chinois font le déplacement pour l'occasion. Du coup on a pris un train national jusqu'à Zamynude, la dernière ville avant la frontière, puis une jeep (des locaux proposent ce service) jusqu'à la première ville chinoise, Erlian. Et là, alors qu'on cherchait les bus de nuit pour Beijing, un type nous a accosté et proposé de nous y emmener avec son véhicule pour le même prix et plus rapidement. Après quelques hésitations, on a accepté et en effet, on est arrivé à la capitale chinoise avec 2 heures d'avance.


P.S.: Ulaan Baator doit être l'endroit sur Terre où l'espérance de vie d'un piéton est la plus courte... rouler comme un mongole prend ici un double sens.

vendredi 25 juin 2010

En route vers Bejing

On vient enfin de trouver une connexion digne de ce nom pour donner quelques news. Avant de partir, on avait plus ou moins prévu un itinéraire. Au final on l'a modifié plusieurs fois en cours de route au gré de nos envies.
On s'est tout d'abord arrêté à Kazan, capitale de la république du Tatarstan. Une ville surpenante où vivent en harmonie chrétiens et musulmans. Pour preuve, la mosquée flambant neuve qui trône parmi les cathédrales dans l'enceinte de leur kremlin.


L'arrêt suivant fut Tobolsk, ancienne capitale de la Sibérie. Cette ville ne se trouve pas sur le tracé du transsibérien et n'est donc pas un arrêt classique. Cela s'est clairement ressenti sur place. Les possibilités d'hébergement, de restauration et de distractions sont très limitées. On a d'ailleurs dormi dans la pire chambre d'hôtel de notre séjour (jusqu'à présent). Pour illustrer: trous dans le mur, lits pourris, et réveil par une fuite d'eau causée par le type de dessus qui prenait sa douche. Heureusement que la visite de cette ville nous a réservé de belles rencontres avec les locaux et nous a offert une vision intéressante de la Russie profonde.


Nous avons ensuite pu monter à bord du train "Baikal", le numéro 10. (La classe des trains est inversément proportionnel au numéro, on a pris des trains vétustes avec des numéros au-delà de 300 ) qui nous a conduit jusqu'à Irkoutsk. Une ville dynamique, touristique et au style de vie occidentale. On a ensuite pris un bus qui nous mené sur l'ile du lac Baikal : Olkhone. 5 jours d'activités en pleine air dans un cadre incroyable....
Agréable transition entre nos visites urbaines et notre étape suivante : la Mongolie.

On a decidé de faire le trajet entre Irkoutsk et la capitale Mongole en bus, moins cher et plus rapide (environ 2 heures pour le passage de la frontière contre 11 heures en train). Petit inconvénient, le bus est arrivé en retard et nous a déposé à la tombée du jour quelque part dans la ville. Du coup on a pas trouvé l'auberge avec laquelle on avait pris contact mais on est tombé sur un couple de francais qui nous a emmené dans une petite auberge familiale super acceuillante.

Enfin ces 2 dernier jours, on les a passé à organiser et personnaliser notre circuit. On part demain avec un couple qui vient d'Alaska pour 18 jours. La première partie, organisée avec une agence locale, se fera en jeep, direction le désert de Gobi et la deuxieme partie organisée avec une association, se déroulera dans le centre du pays ou l'on sera confié à une famille de nomades qui nous conduira à travers steppes, lacs, rivières et montagnes à pied et à cheval.

P.S.: Ca fait bizarre de se ballader en ville avec 2'600'000 en coupures de 20'000...

mercredi 9 juin 2010

La Russie européenne

Zdrastvouïte


De Russie1


On a débarqué jeudi 3 juin 2010 à Moscou avec tous les apprioris qu'on s'était forgé en entendant pas mal d'histoires sur la Russie. Pour exemple, le premier jour on faisait attention à ne pas passer trop près des flics... Mais bon comme des policiers et des militaires y en a à presque à chaque rue on a vite stoppé la parano.

Moscou : visite sportive
Les 2 jours dans la capitale ont été intenses en visite et surtout en marche à pied. On estime à minimum 15 km de marche par jour, fatiguant mais passionnant.
On s'est beaucoup balladé à travers la ville en suivant nos envies et on s'est bien sûr arrêté au coeur de Moscou voire du pays entier : le fameux kremlin avec ses cathédrales aux coupoles dorées, ses musées et ses bâtiments officiel et juste à côté la mythique place rouge entourée du musée d'histoire, de la muraille du kremlin et de la cathédrale de Basile-le-Bienheureux.


De Russie1

Saint-Petersbourg avec ses courtes nuits

Une ville pleine de suprises... En traversant une rue aux bâtiments délabrés, on tombe soudain sur un monument, une église ou une place magnifique... Mais le plus déroutant c'est la durée des journée. Au solstice d'été (21 juin) il y a les fameuses nuits blanches. On y était environ 2 semaines avant et la nuit noire ne durait que 3 heures...


De Russie1


Bref jusqu'à maintenant tout se déroule super bien, on a eu un temps génial, on est tombé sur des bonnes auberges (surtout à St-Petersbourg) et les russes nous ont vraiment surpris en bien. Ils sont bien plus courtois et serviables que ce qu'on avait pu lire ou entendre. Seul point négatif, Julien s'est fait tauper le porte-monnaie dans le métro, tel le touriste moyen ;)

Et maintenant...
On en est à notre première étape du transsibérien, Kazan la capitale de la république du Tatarstan après un trajet en platkartny (3ème classe). On pensait avoir réservé la 2ème classe, pas facile de commander les billets en russe mais ça été une bonne expérience de dormir avec 50 Russes dans le même wagon sans paroi ;)
P.S.: pour plus de photos, allez voir directement dans l'album Russie.