Bienvenido a Buenos Aires
C'est aux alentours d'1h30 que je sors de l'aéroport de Buenos Aires. Tout ce que je sais, c'est qu'il vaut mieux ne pas se promener dans certains quartiers et que je n'ai nulle part où aller. Heureusement j'ai sympathisé un peu avec deux autres gringos dans l'avion et on décide de partager un taxi pour se diriger vers le centre. L'un deux est logé chez une de ses connaissances et l'autre a réservé dans une auberge qui est malheureusement complète. Pas trop le choix, je dois me fier au chauffeur de taxi qui me dit connaitre une adresse à 2 pas. Je m'attends un peu au pire et je me retrouve bientôt à sonner à la porte d'un immeuble vieillot dans une ruelle sombre et étroite. Il y a aussi deux clochards qui m'observent, l'air intrigué. Soudain une voix répond enfin au microphone et me demande qui est là. J'explique que je cherche une chambre et bonne nouvelle, ils ont de la place. Une fois à l'intérieur et en haut des escaliers en rénovation, je découvre une auberge de jeunesse pleine de charme avec un gars super serviable à l'accueil. Il s'avérera que je suis encore une fois vraiment bien tombé.
Comme je l'ai entendu plus d'une fois, Buenos Aires, n'est pas une ville qui se visite mais qui se vit et on y reste souvent plus longtemps que prévu. Avec les backpackers et certains locaux que je cotoie, notre rythme de vie est particulier. On se lève le matin vers 13h00 et on se couche rarement avant 5h00.
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L'obelisque, plaza de la republica |
Ce style de vie m'a permis d'assister à deux reprises au lever de drapeau devant la casa rosada (maison rose), l'équivalent de la maison blanche aux Etats-Unis.
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La casa rosada |
Los barrios
Chaque quartier de la ville a sa propre histoire et sa propre atmosphère. J'ai bien aimé visiter le cimetière de le quartier de la Recoleta, prendre l'apéro à Puerto Madero et j'ai apprécié l'architecture l'ambiance et les restaurants de San Telmo.
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Cimetière de Recoleta |
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Puerto Madero |
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San Telmo |
Le mythique quartier populaire de la Boca peut se visiter sans problème tant que l'on reste à l'intérieur d'une zone délimitée par des barrières et surveillée par des policiers qui vous déconseillent vivement d'essayer d'aller voir au delà de la zone touristique protégée. On en fait assez vite le tour, il y a quelques jolies maisons colorées mais on a un peu l'impression d'être dans un parc d'attraction.
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Le dieu local |
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